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  • : Blog de Vincent, coureur ASPTT Paris Jogging
  • : Point de vue d'un passionné de course à pied au travers de ces diverses sorties solo ainsi qu'au sein de son club.
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Signer contre le Barrage en Amazonie

28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 14:14

LS 1000kilc’est une course très très dure, et très heureuse d’avoir été au bout. J’ai été despérée pendant 2 jours car j’avais du mal à courir. J’ai bien débuté la course avec des douleurs. Il faut puiser dans ses réserves, son mental. C’était dur car c’est le corps qui décide.

 

Heureusement que le parcours est magnifique. C’est un mélange de tout en fait. On veut faire bien, vite, on veut finir. C’est très spécial à vivre, car on passe dans tous nos états. Je ne pense pas le revivre. On est dans l’instant présent, dans la course, on pense à se protéger quand on est sur la route 

 

J’avais une stratégie en tête,  .c’est-à-dire de faire autour de 100 km par jour. Mais j’avais des douleurs, c’est ça qui a été le plus contraignant car peu de plaisirs à courir. J’ai couru un peu de nuit mais sans plus.

 

Avec mes suiveurs, ça s’est bien passé (Hubert et Jean). Dans ce type d’épreuve, je constate que le suiveur est un élément très important pour le coureur. Il s’occupe de tout, son intendance. Il fait partie de la victoire. Quand je vois Jean Michel terminer devant moi tout seul avec son sac, sans accompagnateur, c’est énorme !

Fin 2012, 2013, j’aimerais faire des courses Ultra que je ne connais pas encore. Variés les plaisirs avec l’olympienne par exemple ou des courses françaises".
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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 09:03

Vendredi soir, il est 19 heures, je me sens bien tant sur le plan physique que mental.

Prêt à affronter les 177 km du tour du Golf du Morbihan, une météo des plus appréciables, voir idéal.

Cette année devrait être pas mal pour aller au bout de cet objectif.

19 heures, les 600 coureurs sont lachés, pretes à dévorer les kms.

Départ rapide dans Vannes, nous sommes en 12 km/h au 1er km, je commences donc à ralentir pour trouver mon tempo. Après 20 km, nous sommes en 10 km/h.

Le rythme me convient, à Noyalo, je suis dans les 200, le premier tiers. Je me dis alors 'pas trop mal, tu remonteras le peloton après Sarzeau quand certains dormiront'

Manque de chance, à la sortie du ravitaillement de Noyalo, ma cheville glisa le long d'une bande d'herbe entre deux marais.

Je me releva et repris ma route mais après quelques mètres, je sentis une douleur vive à la hauteur du genou droit.

Je sais que je dois aller jusqu'à Sarzeau afin de pouvoir voir les kinés et pouvoir repartir.

4h30 pour parcourir 20km, c'est long, je rages de ne pas pouvoir avancer plus vite.

Après visite chez les kinés, ma décision fut prise, "abandonner dans l'espoir de faire une belle arrière saison".

Je sors ce matin de chez mon kiné qui me confirma le verdict, entorse du genou. "Tu en as pour 3 semaines voir jusqu'à septembre pour récupérer. Si tu avais continuer, tu en aurais eu pour 6 mois."

Je me consoles alors comme je peux, 2 mois c'est mieux que 6, mais je vais trouver le temps long... 


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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 12:50

Les 16 et 17 juin, retour sur la région parisienne pour participer à la 19ème édition du Marathon Relais du Val de Marne.

Après une nuit assez agitée sous ma tente avec le passage des avions dans l'axe du décollage d'Orly.

Nous avions comme objectif de passer sous la barre mythique des 3 heures avec l'équipe première dont je faisais parti.

Une équipe constitué de 4 coureurs: Patrick Degoul, Vincent Lauvergne, Laurent Audebrand et Philippe Lesgourgues

12,361 km + 8,459 km + 8,459 km + 8,459 km + 4,457 km (à faire tous ensemble)

Patrick de retour de blessure échangea sa possition avec Laurent.

Un peu plus de 9h, et les 385 équipes s'élancèrent. Un peu de bousculade sur les 2 premiers relais mais chacun est satisfait de sa performance du jour.

Au final, nous terminons 54ème en 3h00'56".

Quand à la seconde équipe engagée, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'avait aucune pression sur les épaules.

Cécile Clément, Eliette Anglade, Bertrand Bézard et notre Prsésidente Béatrice Lemaire.

Cécile comme l'apanage de la gente féminine se fit désirer au départ, si bien que notre ami Denis Alicot se préparait même à la remplacer. Finalement, Cécile arriva mais Bertrand la remplaça le temps de lui laisser reprendre son souffle.

Eliette canalisée sur la mauvaise voie s'arrêta après un tour attendant que Cécile prenne le relais avant de réaliser qu'elle avait 2 tours à faire.

Finalement, tout rentra dans l'ordre, et nos féminines se remirent en course.

On les retrouve à la 299ème place en 3h47'39" mais une chose est certaine, c'est qu'elle ne peuve que faire mieux...

L'après midi se conclua par un repas tiré du sac sous un soleil radieux. Plaisir et bonne humeur sont toujours garantie à l'occassion de ces retrouvailles.

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 20:05

La diététique sportive se greffe sur une alimentation équilibrée !

De temps en temps, on me demande à partir de quel moment faut- il consommer 'des pâtes'(pour seul glucide ?!), et à combien du jour J ?

La bonne réponse est le jour - 365 J ! Evidemment ! Il faut croire que ce n'est pas évident pour tout le monde et cela de façon légitime, entre tous les régimes farfelus!

Donc, avant de parler de diététique sportive, revoyons quelques bases diététiques :

55% de glucides: principalement sucres lents dits pâtes, pain, pdt, maîs, riz, et autres céréales, des légumes secs… dont 10 % de sucres rapides, fruits et légumes, confiture, miel, sucres.

33 % de lipides: beurre, M.G., huiles végétales, fruits oléagineux, graisses cachées.

12 % de protéines

Ceci représente sur notre assiette le double en volume de féculents par rapport aux proteines..avec deux à trois rations de légumes et une ration de fruit. Eh oui, une alimentation équilibrée est très volumineuse! D'où l'intérêt de la fractionner, afin de faciliter la digestion et de mieux répartir notre énergie tout au long de la journée.

Vous ressentirez déjà l'efficacité sur le rendement de vos entraînements...

A moins d'une heure : juste une bonne hydratation, à plus d'une heure il est intéressant d'augmenter les rations de façon à atteindre les 60 % en glucides, et plus encore à - 15 J du raid.

Enfin ceci intégré, nous pouvons aborder la diététique sportive dont la 1 ° loi est le respect du temps de digestion jusqu’à l’activité ou l'adaptation du flux sanguin en faveur des muscles pour de longs raids.

Cette diététique tenant compte de l’intensité de l’effort, de la durée de l’effort et du degré d’entrainement se distingue en trois phases,

-celle de préparation :réserve du glycogène musculaire, rentabiliser les entrainements, haute qualité nutritionnelle et entre 60 et 65 % en glucides

-celle de l'effort :hydratation, et selon la durée de la course des apports suffisants à +/- 60 à 70 % en glucides avec des lipides des plus digestes (apport calorique) pour épargner au mieux la digestion et améliorer l’oxygénation des cellules.

-celle de récupération :à tendance fructo-végétarienne, antioxydante et  alcalinisante, à 60 % de glucides.

Attention un excès de protéines provoque des tendinites.

Elle se personnalise cas par cas par un professionnel en diététique sportive.

Les suppléments nutritionnels particuliers pour le raideur sont :

- Fer contre l’écrasement des globules rouges et le transport de l’oxygène.

- Protéines protéoglycanes et vit C favorisant la synthèse du collagène, 

  protection de l’usure des amortisseurs.

- Silice (fibres musculaires et soutien articulaires).

- Mg( transmission de l’influx nerveux, contraction musculaire).

- Oméga 3 (anti inflammatoire).

- Antioxydants (lutte contre l’oxydation des tissus et cellules).

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 19:56

Mais en fait d'alimentation, on devrait plutôt parler d'hydratation...

Hydratation:

On pense aux aliments solides alors que la base fondamentale pour alimenter un organisme constitué de 60 à 65 % d’eau, ce qui correspond à 42l d’eau pour un homme de 70 kg , est l’hydratation.

L’exercice musculaire agit comme un puissant  déstabilisateur de l’équilibre cellulaire, pendant l’exercice et après celui-ci, l’organisme doit réguler dans la mesure de ces possibilités, les échanges ioniques provoqués par la contraction musculaire, la production de chaleur et l’acidification du milieu.

La sueur constitue l’élément décisif de la défense du corps contre les risques d’augmentation trop élevée de la température.

Le débit de sudation augmente proportionnellement avec l’intensité de l’effort.

L’organisme peut donc être soumis, si différentes précautions ne sont pas prises, à une déshydratation globale qui se manifestera par une asthénie, une diminution des réflexes, de la vigilance et de la force musculaire.

A 2 % de déshydratation par rapport au poids corporel c.à.d.

-1.4 kgpour un H de 70 kg réduit la capacité physique de 20 % si la T° extérieure est de 18 °c et encore plus si la t° extérieure augmente.

Le mécanisme de soif ne suffit pas à compenser le déficit en eau lors d’exercices entraînant une forte déperdition hydrique  car la consommation spontanée d’eau est inférieure au déficit hydrique réel.

Le volume total des boissons qu’il est possible de consommer pendant l’effort est déterminé par le volume maximal d’eau que l’intestin peut absorber en plein effort : celui-ci varie entre 600 ml et 800 ml /h suivant le poids corporel.

Le sportif doit impérativement boire régulièrement par petites quantités, tout au long de l’effort et dès le départ.

Quellles boissons?

Des eaux faiblement minéralisées auxquelles on ajoutera des minéraux assimilables par des jus de fruits (sauf agrumes par risque de diarrhée) en raison de ¼ à 1/3 de jus de fruits pour le reste en eau, afin d’arriver à 4g /sucre par litre - hypotone - ce qui favorisera une meilleure absorption intestinale. Plus 1g de sel / litre, et idéalement dont + /- 60 % en sel de cuisine (perte en sodium), et +/- 40 % en bicarbonate de soude (combat l’acidité et les courbatures) .

Attention le calcul est différent avec les pastilles de sel !

Je ne les conseille pas, vu la probabilité d’erreur à les doser et les dissoudre ce qui pourrait provoquer une hyperosmolarité favorisant les ampoules aux pieds et autres signes de déshydratation.

Une perturbation des sels minéraux peut provoquer ‘crampes de chaleur’, maux de tête, vomissement…et un excès en minéraux des tendinites et des problèmes digestifs.

A éviter toutes boissons diurétiques : théine, caféine, alcool, boissons hypertoniques ou énergétiques,… si on s’en sert ce ne sera plus dans le cadre d’une hydratation mais plutôt dans le cadre d’une alimentation ou d’un coup de fouet fin de parcours !

Vos besoins en minéraux sont personnalisés en consultation individuelle selon vos habitudes alimentaires et les symptômes décrits.

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 17:36

Profil-ITT.jpg

Même pour moi, cela me semble un peu dingue...

Allez courir (même si ce n'est que 65 km) juste 2 semaines après avoir couru 177 km.

Si je boucles ces 2 Ultras, que me restera-t-il à me prouver?

Arriverais-je enfin à connaître mes propres limites ou devrais-je continuer encore à chercher de l'avant... et me lancer vers de nouvelles aventures.

Je pense sincèrement que cette année sera une année de transition, elle marquera un point dans la recherche des limites que mon corps accepte et dans les limites que j'accepte de lui faire subir.

Nous serons bientôt fixé mais je pense que 2013 si la fin du monde n'est pas arrivée et si je suis encore debout.

Je relativiserais et accompagnerais mes amis à atteindre leurs objectifs quel qu'il soit.

Je sais que j'ai longtemps pensé à ma reconversion, mais je pense que si je continue dans cette voie que je me croyais tracée, je perdrais toutes notions de plaisir. Ce qui est pire que tout... 

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 09:43

Le sexe fort
 
Pourquoi les femmes résistent mieux ?
Qu’on se le dise : les femmes ont plus d’un tour dans leur sac quand il est question de marathon ! Quelques mâles un rien frustrés pourraient même dire qu’elles en ont sous le capot ! Et ils n’auraient pas tort. Pour preuve, lors des derniers Jeux olympiques, c’est quand même une femme, forte de ses 38 années d’expérience, qui a créé l’événement. Mais, des médaillés olympiques de près de 40 ans, cela ne court pas les rues quand même… Même constatation dans les équipes. Chez les Américains par exemple, l’équipe féminine comprenait deux coureuses de 35 ans et une de 33 ans. Alors que l’équipe masculine comprenait deux coureurs de 25 ans et un de 30. Étrange, n’est-ce pas ?


Alors, les femmes sont-elles finalement plus résistantes ? Deviennent-elles meilleures en vieillissant, comme le bon vin ? En fait, il semblerait que non et que tout ceci ne soit que pure coïncidence. Si l’on reprend les résultats et les arrivées sur une poignée de marathons (une étude a repris les arrivées pendant trois ans sur les marathons de New York, Londres, Berlin, Chicago et Boston), les vainqueurs sont sensiblement du même âge, quel que soit leur sexe. D’ailleurs, à Pékin, la moyenne d’âge pour les 20 premiers chez les hommes est de 30,15, contre 30 chez les femmes.
Mais le sujet reste ouvert et les scientifiques divisés. Aujourd’hui encore, certains avancent des capacités aérobies plus durables chez les femmes, alors que d’autres mettent au contraire en avant un vieillissement plus précoce chez la femme. Des recherches conduites par Dieter Leyk de l’Institut de physiologie et d’anatomie de Cologne, en Allemagne, visent ainsi à prouver que les performances déclinent plus tôt chez les femmes que chez les hommes.


Comment expliquer alors toutes ces femmes de plus de 35 ans, ces marathoniennes accomplies aux résultats avérés ? Il faut peut-être chercher l’explication ailleurs. Notamment dans le fait que les femmes commencent souvent la course à pied plus tard et moins intensément que leurs homologues masculins. Elles franchissent peut-être aussi plus difficilement l’étape psychologique du marathon, se contentant plus longtemps de distances plus courtes. Et puis elles s’arrêtent parfois pour avoir des enfants. Du coup, elles atteignent souvent leur apogée un peu plus tard. Roberto Salazar, un ancien marathonien devenu coach de nombreuses coureuses américaines, explique ce décalage par le simple fait que les femmes se lancent et s’entraînent toujours plus progressivement que les hommes.

 


 
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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 09:42

À ces deux mastodontes que sont le système cardio-vasculaire et la masse musculaire s’ajoute aussi évidemment le vieillissement global des cellules, notamment entraîné par les effets délétères des oxydants. Pas un millimètre carré de notre corps n’échappe à cela. Sur le terrain, cela se traduit d’abord par des capacités de récupération amoindries, notamment après un entraînement ou une course plus longue ou plus difficile. Les réserves en glycogène ont plus de mal à se reconstituer ainsi que les fibres musculaires. Ajoutez à cela un métabolisme plus lent, des taux d’hormones qui jouent au yo-yo et des risques de blessure multipliés. Autant d’éléments qui influencent directement et profondément les résultats sur un marathon.

 

Si l’on met de côté les performances individuelles qui dépendent évidemment du niveau et des possibilités de chacun, on est quand même obligé de souligner qu’une performance sera plus difficile à atteindre après un certain âge. « Toutes les études que nous avons menées montrent, qu’après 35 ans, les performances en endurance diminuent de 5 à 15 % par décades » explique Dieter Leyk, chercheur à l’Institut de physiologie et d’anatomie de Cologne en Allemagne. Bizarrement, sur les 300 000 coureurs passés à la loupe lors de cette étude allemande, les moins affectés sont les coureurs moyens, qui tirent mieux leur épingle du jeu. Pour ceux-là, plus que pour les têtes de peloton, où les différences étaient plus significatives, les temps variaient finalement peu entre les coureurs de 20 ou de 50 ans (marathoniens et semi-marathoniens). De quoi motiver tous ceux qui, dépités face à l’adversité, auraient envie de lever le pied ! On peut – pour ne pas dire il faut – continuer à s’entraîner avec la même ferveur, car on peut avoir de très jolies surprises en course à pied, y compris quand on prend de l’âge.


Plus surprenant encore, une autre étude menée cette fois-ci sur les coureurs du Marathon de New York, entre 1983 et 1999, et publiée dans le British Journal of Sports Medicine en 2004, met en avant un phénomène plutôt nouveau. Les marathoniens de 50 ans et plus ont globalement amélioré leur temps, en proportion plus importante, que les marathoniens plus jeunes. Une étude australienne datant de 2008 va aussi dans le même sens. Ici, ont été passés à la loupe des coureurs de montagne, avec des résultats similaires et l’idée que la VO2 max peut rester à son meilleur niveau jusqu’à 49 ans.


« Bien sûr que l’âge entraîne une baisse inévitable des performances, lance Mark Tarnopolsky, directeur d’une clinique spécialisée dans le métabolisme neurologique dans l’Ontario, aux États-Unis. Mais les sportifs sont en train de ralentir cette baisse et des barrières tombent. » D’autant qu’il sait de quoi il parle, Mark Tarnopolsky ! Cet amateur de trail a gagné à trois reprises une grande course du cru, à 41, 42 et 43 ans. « L’année dernière, j’ai fait de meilleurs temps sur certaines courses que quand j’avais 20 ans ! » poursuit-il. La différence ? Un entraînement mieux mené, plus complet et plus étudié. Une résistance à la douleur plus accrue aussi. Et, finalement, une expérience acquise au fil des kilomètres parcourus.

 

Car que ce soit pour un coureur amateur ou un champion médaillé olympique comme Constantina Tomescu-Dita, la recette de la réussite est la même : transformer l’expérience en arme redoutable. Alors que les plus jeunes en sont encore au stade de l’apprentissage, de la découverte, les coureurs plus avancés savent exactement quel entraînement leur convient. Ils maîtrisent leur vitesse et savent tirer le meilleur parti d’eux-mêmes. Mieux encore, il n’est jamais trop tard pour bien faire. La course à pied a ceci de particulier que l’on peut commencer tard, voire très tard, et faire des progrès fabuleux. « Quelqu’un qui ne se sera jamais entraîné avant 35 ans peut faire une carrière impressionnante dans la course à pied » explique encore Mark Tarnopolsky.

 

Au-delà des possibilités physiques propres à chaque coureur, il est des domaines primordiaux dans la réalisation de performances ou non. Et ces domaines, comme la nutrition, la récupération, l’entraînement, sont extérieurs à la physiologie. Il est donc possible de jouer là-dessus, y compris après 40 ans. Enfin, s’il y a un élément qu’il ne faut surtout pas sous-estimer, c’est le mental. Gérard, 48 ans, est le type même de coureur qui va de l’avant. « Aujourd’hui, j’ai beaucoup plus de plaisir et surtout de réussite. J’arrive encore à améliorer mes temps sur des marathons. Parce que je sais ce qui me convient, je connais mes faiblesses et, surtout, je ne cherche plus à aller trop vite, à tout brûler. Et, si je fais une contre-performance, je ne me laisse pas abattre, cela ne m’atteint pas. Ce n’était pas le cas il y a encore 15 ans. »

 

Le marathon est une course particulière. C’est une course qui demande d’avoir du mental et du bagage. D’ailleurs, les grands noms de la discipline, que ce soit un jeune comme Samuel Wanjiru ou une coureuse mature comme Constantina Tomescu-Dita, ont en commun un gros, gros paquet de kilomètres parcourus. Pour courir un marathon, plus on en a dans les semelles, mieux c’est ! Peu importe finalement l’âge auquel on a commencé. D’ailleurs, de nombreux coachs trouvent inappropriée la participation des plus jeunes à cette distance. Un peu comme si le marathon « brûlait » toutes les cartouches et handicapait les possibilités de développer sa vitesse par la suite. D’ailleurs, encore aujourd’hui, les entraîneurs – notamment aux États-Unis – préfèrent en priorité travailler la vitesse chez les jeunes, l’endurance venant ensuite, plus naturellement, sur le long cours.


Pourtant, s’il est une distance qui demande un entraînement complet et pose ainsi les bases d’une « carrière » longue, c’est bien le marathon. Contrairement à un 10 km ou à un semi, le marathon est en effet une distance qu’il sera impossible de rallier si l’on n’a pas des bases solides en course. Pour un marathon il faut se préparer sérieusement et intensément, mais il faut aussi prendre son temps, ne pas brûler les étapes… Et ce, quels que soient son niveau et son vécu de coureur ou de marathonien. À chaque départ, on se remet en question. C’est là que l’expérience joue et que l’âge peut être un véritable atout.


« Cela prend du temps de connaître son corps et son fonctionnement, explique Eric, marathonien et coach sportif. Pendant un marathon, vous connaissez inévitablement des coups durs, comme dans la vie, des hauts et des bas. Il faut savoir passer au travers, les surmonter. Si vous partez trop vite et trop tôt, c’est fichu… » Et ceux qui ont de la bouteille sont donc forcément avantagés !


Réussir un marathon demande de la patience. Tout comme une bonne préparation ne peut se penser à la va-vite. La patience… Une qualité qui n’est pas nécessairement l’apanage des plus jeunes. Sur ce point de vue tout du moins, les athlètes de plus de 35 ans ont résolument une carte à jouer. « Après 30 ans, on a plus d’expérience, plus de pratique, plus d’entraînement et on est plus sérieux » conclut Constantina Tomescu-Dita. Une marathonienne qui, malgré son âge, n’est pas en fin de carrière.

 

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 09:32

Êtes-vous trop vieux – ou trop jeune – pour faire votre meilleur chrono sur marathon ? Pour le savoir, nous avons demandé aux meilleurs scientifiques mondiaux, entraîneurs et athlètes élites de débattre sur l’impact de l’âge sur l’endurance. Leurs réponses pourraient agréablement vous surprendre.

Par Sandrine Coucke-Haddad
Photos de Chris Crisman

 

À Pékin, lors des derniers Jeux olympiques, les marathoniens nous ont donné une leçon de savoir-vivre. Samuel Wanjiru, 21 ans, le Kenyan qui a décroché l’or, a fait plus encore que décrocher la timbale ou battre un record avec ses 2 heures 6 minutes et 32 secondes. Il a aussi fait tomber un mythe. Celui qui veut que le meilleur âge pour exploser sur un marathon se situe à la fin de la vingtaine, début de la trentaine. Ce mythe a pris aussi un sacré coup quand Constantina Tomescu-Dita a passé, en tête, la ligne d’arrivée du marathon femme. Cette Roumaine, par ailleurs maman et affichant 38 printemps, avait déjà 10 marathons à son actif, mais toujours l’énergie d’une jeunette.


Du point de vue d’un spectateur, en bord de piste, ces athlètes qui participent au marathon olympien ne ressemblent à rien d’autre qu’à une belle représentation de la population active. Des plus jeunes aux moins jeunes, en passant par une bonne proportion de coureurs et de coureuses dans la tranche d’âge moyenne. Dans le peloton de tête, chez les jeunes, deux Américains de 25 ans (Dathan Ritzenhein et Ryan Hall), qui ont respectivement fini 9e et 10e, et Kum-Ok-Kim, une Coréenne qui, du haut de ses 19 ans, s’en tire avec une très honorable 12e place chez les femmes. De l’autre côté, chez les « anciens », la concurrence est rude également. Paula Radcliffe (34 ans), la recordwoman du monde et Haile Gebreselassie (35 ans) continuent de faire trembler les marathoniennes et de réaliser de surprenantes performances, y compris en dehors des Olympiades.


De tels résultats, de la part d’athlètes plus jeunes que la moyenne, comme Samuel Wanjiru, ou, au contraire plus vieux, comme Constantina Tomescu-Dita, tendraient-ils à faire penser que le marathon n’est pas une distance sur laquelle l’âge à une incidence importante ? Ces victoires et ces records sont-ils de simples exceptions à la règle, pour mieux la confirmer ? En clair, y a-t-il un âge idéal pour le marathon ou, au contraire, le nombre de bougies soufflées importe tellement peu qu’il n’y a pas d’âge pour la performance ? Vaste question à laquelle nous avons tenté d’apporter un éclairage, soutenus par des experts internationaux et notamment Américains.

 

Finissons-en rapidement avec les questions qui fâchent. Première constatation – et pas des moindres – et première mauvaise nouvelle : que l’on soit athlète de haut niveau ou coureur du dimanche, les capacités aérobies diminuent inévitablement avec l’âge. Y compris chez un coureur au long cours. « Le problème n’est pas tant le volume sanguin ou la circulation de l’oxygène dans le sang (même si la VO2 max passe de 44 à 50 ml par minute et par kilo de poids à 20 ans, à 33 ml/min/kg à 70 ans, NDLR) qui décline avec l’âge, explique Sandra Hunter, médecin du sport et chercheur à l’université Marquette dans le Milwaukee, aux États-Unis. Le principal obstacle, c’est que les pulsations cardiaques ralentissent au cours de la vie. Et, à cela, on ne peut rien y changer. » Encore aujourd’hui, on ne sait clairement expliquer la raison de ce phénomène physiologique, mais cela permet de comprendre que, clairement, une personne de 50 ans sera toujours en peine, sur le plan cardio-vasculaire, face à une personne de 20 ans. Si la formule classique de calcul de la fréquence cardiaque (220 moins l’âge) ne peut donner qu’une approche partielle de cet état, « la réalité, continue Sandra Hunter, c’est que l’on perd une pulsation chaque année ». Un handicap indéniable sur la ligne de départ.


Mais ce n’est pas tout. La masse musculaire aussi – la traîtresse ! – accuse le coup. Baisse du nombre ou de la taille des fibres musculaires, c’est selon les études menées et les auteurs, mais, en tous les cas, baisse globale de la masse musculaire. Bien sûr, l’entraînement régulier maintient cette même masse musculaire. « Pour les fibres rapides, cette adaptation , se traduit par un gain de chaque contraction en vitesse et en force. L’adaptation des fibres lentes permet d’améliorer les capacités d’endurance » expliquent les docteurs Pérès et Barrault, médecins du sport dans leur Guide Sport et Santé (Vidal). Reste que, à 60 ans, l’atrophie musculaire est inévitable. Et si la vitesse est touchée avant la résistance, il n’en reste pas moins vrai que l’ensemble de la pratique sportive ne peut qu’être affecté par l’âge. « En théorie, ajoutent encore les docteurs Pérès et Barrault, la force maximale d’un individu est atteinte entre 20 et 30 ans. À 50 ans, elle a baissé de 10 à 20 %. Au-delà de cet âge, elle décroît encore plus rapidement. Un homme jeune a en moyenne 36 kg de muscles. Il n’en a plus que 23 kg à 70 ans. »

 

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 22:07

Encore une semaine à patienter avant de me lancer parmi les 600 concurrents de l'Ultra Marin.

Cette semaine aura été une étape de transition, seulement un footing de 10 km mardi soir avec le club et une sortie nature de 25 km ce matin.

Bien que le doute s'installe de plus en plus en moi, condition physique moyenne cette semaine, des douleurs au genou droit se faissant ressentir.

Je sais que cette douleur peut passer d'ici là, mais cela me gêne dans la gestion de mes nuits.

La semaine prochaine sera assez longue puisque je devrais m'abstenir de toute sortie pour ne pas puisser dans mon capitale physique.

J'essaierais de rester concentrer sur la préparation de mes affaires, prenant le train jeudi matin à 9h00 piur arriver à 15h25 à Vannes.

Le vendredi sera destiné au retrait des dossards et à la préparation de la course en attendant 19h, l'heure du départ.

L'appareil photo est prêt, j'espère juste me montrer à la hauteur de l'attente que mes amis ont de moi.

Je dois tout faire pour réussir mon double challenge, le Trail le plus long d'Europe puis le Trail le plus haut d'Europe 3 semaines plus tard.


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