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  • : Blog de Vincent, coureur ASPTT Paris Jogging
  • : Point de vue d'un passionné de course à pied au travers de ces diverses sorties solo ainsi qu'au sein de son club.
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Signer contre le Barrage en Amazonie

12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 14:15

Bien que je continue les séances de kiné, et que j'ignore toujours les causes de mes douleurs rotuliene.

Je cherchais un Trail agréable pour préparer l'Ultra du Morbihan fin juin 2013.

Voilà, j'ai choisi le Trail des Citadelles, 73 km - 3600m +; déjà participé 3 fois et terminé une seule fois.

Rendez-vous à Lavelanet en Arriège pour cette nouvelle édition le week end de Paque.

Citadelle.jpg

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 14:12

Ce dimanche 11 Novembre, sortie nature de 14 km. Comme me l'a conseillé Fabrice Bedin, j'ai mis un strap rotulien afin de limiter le ressenti de la douleur. Parti sur une allure des plus prudentes 4'20 au km.

Je commences à trouver mon rythme dans le faux plat et effectue une remontée dans la première côte. Le souffle me manque un peu à cause de mon manque d'entraînement depuis 2 mois et demi, mais jusqu'ici, 

pas de douleur.

Premier pallier sur chemin blanc, lacet défait, je m'arrête, je perds quelques secondes, mais cele me permet de reprendre mon souffle.

On repart, 10 à 20 personnes me sont passées devant, et difficile de relancer la machine après cet arrêt.

Pas grave, c'est un test, je repars sur un rythme d'endurance, manquant cruellement de souffle et d'entraînement.

On conitnue de monter, et jusqu'ici, la douleur se fait oublier, le moral revient et me dit que Fabrice avait raison, je reprends peu à peu confiance et essaie d'allonger ma foulée sur le sentier des crêtes.

Puis je vois Nico, l'un de mes amis facteurs à qui me dépose, je prend aussitôt un coups de kalgon, je lui mets en temps normal plus de 5' sur ce genre d'épreuve.

On se reconcentre, on arrive dans la descente, la première partie technique passe sans problème même si je n'ai pas mon agilité habituelle.

J'essaie de rallonger un peu ma foulée dans la descente plus roulante et peu avant le dernier km, voilà Matthieu qui me dépasse, tient ceci n'est sans me rappeler une certaine édition avec Reynald Bégin ou il m'avait fait le même coups.

J'en ai marre de me faire doubler par ces coureurs qui ne savent pas apprivoiser les côtes. Mais bon, c'est de bonne guère et suis bien heureux d'avoir pu faire cette sortie sans trop de mal.

Certes le chrono n'est pas la, 1h15' contre 1h08' en 2011, et maintenant, j'ai des courbatures comme un débutant. Mais le plaisir de courir est toujours la, et c'est le principal.
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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 22:17

Des News de ma santé. J'en suis encore bon pour 15 séances de kiné. Je vais commencer à y prendre goût à me faire masser par de charmantes jeunes femmes. 

Demain, je prend rendez-vous chez un neurologue (pas besoin de commenter, je sais qu'il me manque déjà plusieurs cases pour me lancer sur des longues distances comme ça) pour voir si il n'y pas de problème au niveau des terminaisons nerveuse des quadriceps et triceps (j'ai la cuisse droite qui mesure 5 cm de circonférence de moins.

J'ai rendez-vous le 26 novembre chez l'ostéo ainsi que le podologue.

Je commence d'en avoir marre de tous ces médecins, j'ai l'impression de devenir un rat de laboratoire.

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 14:22
Comment préparer au mieux un objectif ? En suivant ses seules sensations ou en respectant une méthode d’entraînement plus calibrée ? Fréquence cardiaque ou VMA : deux méthodes passées au crible pour choisir le moyen de bien avancer…

> Round 1
La méthodologie

• Préalable à l’entraînement à la fréquence cardiaque (FC) :
achat d’un cardiofréquencemètre. Constitué d’une montre et d’une ceinture à installer au niveau de la poitrine, cet appareil affiche avec fiabilité la fréquence cardiaque du coureur.

Il est indispensable dans un premier temps d’étalonner sa fréquence cardiaque maximale (FCM) lors d’un test en laboratoire ou lors d’un test VMA (test de terrain pratiqué dans les clubs, ou test consistant à parcourir la plus grande distance possible en 6 minutes). La FCM du coureur est généralement atteinte en fin de test.

Aux oubliettes la formule d’Astrand (220-âge) qui n’est issu que de statistiques et ne présente AUCUNE fiabilité réelle.

Toutes les allures d’entraînement sont ensuite définies en fonction de cette FCM et exprimées en battements par minute (bpm).

• Préalable à l’entraînement en fonction de la VMA
Comme pour la fréquence cardiaque, il est indispensable de réaliser untest (en laboratoire ou test de terrain).

Nul autre besoin que d’un chronomètre et d’un parcours parfaitement étalonné (piste d’athlétisme). Toutes les allures d’entraînement sont ensuite exprimées en % de la VMA et en km/h.

> Round 2
Le plus simple

Pour la FC, l’investissement (obligatoire) dans le cardiofréquencemètre permet ensuite une utilisation n’importe où et un seul coup d’oeil à la montre pour rester dans les bonnes zones de travail (à condition d’avoir en amont calculé ses FC cible).

Pour la VMA, la contrainte est plus important : il faut en effet calculer les vitesses de courses à atteindre en amont. Nécessaire également, pour contrôler ses vitesses d’entraînement, de trouver des parcours parfaitement étalonnés offrant de bons points de repères.

La piste est l’endroit idéal pour les séances de fractionnés, mais les footings y sont vite lassants. Beaucoup de coureurs ont donc choisi d’investir dans des montres GPS ou des accéléromètres pour bénéficier d’une plus grande liberté tout en contrôlant les vitesses à l’entraînement.

Attention toutefois à la fiabilité du GPS, notamment sur certains efforts courts et dans certaines zones (forêt, ville, virages nombreux) pouvant fausser la vitesse affichée sur la montre GPS.

FC vs VMA : égalité

> Round 3
Le plus fiable

D’une manière générale et pour un athlète confirmé, les vitesses maintenues se définissent comme tel :
85-90% VMA sur un 10 km
80-85% VMA sur un semi-marathon
75-80% VMA sur un marathon

Pour un débutant :
80-85% VMA sur un 10 km
75-80% VMA sur un semi-marathon
70-75% VMA sur un marathon

Ce potentiel chronométrique est plus difficile à situer lorsque l’on s’entraîne à la FC. On retiendra tout de même que posséder une grande fréquence cardiaque de réserve, ou fréquence cardiaque au repos, augure de bonnes capacités dans les sports d’endurance.

FC vs VMA : Avantage VMA

> Round 4
Le plus respectueux
de l’état de forme

La fréquence cardiaque du coureur est soumise à de grandes variabilités internes et externes : état de fatigue, stress, conditions de températures extérieures, dénivelé du parcours…

En s’entraînant à la fréquence cardiaque, le coureur évolue donc au plus près des réponses physiologiques de son organisme. C’est encore plus vrai en reprise de blessure. L’outil cardiofréquencemètre est alors particulièrement utile pour indiquer au coureur ses nouveaux rythmes d’entraînement, sans céder à la tentation de repartir sur les vitesses d’avant blessure.

La mesure régulière (une fois par semaine) de la fréquence cardiaque de repos permet de contrôler que le coureur n’est pas en surentraînement. Même chose concernant les capacités de récupération post effort. Une fréquence cardiaque de repos qui augmente, un cardio qui descend moins vite après un effort : autant de signaux d’alerte à prendre en compte !

On ne retrouve absolument pas cette prise en compte chez le coureur s’entraînant sur des vitesses à atteindre en fonction de sa VMA. Le coureur est moins à l’écoute de tous les facteurs qui peuvent influer négativement sur la performance. Dans certains cas extrêmes, il peut persister à vouloir atteindre des vitesses erronées (par rapport à ses capacités intrinsèques ou aux conditions extérieures). Et aller droit dans le mur.

FC vs VMA : Avantage FC

> Round 5
Le moins contraignant

S’entraîner à la FC nécessite obligatoirement un étalonnage parfait de toutes les fréquences cardiaques cibles : footing, seuil, allure 10 km, allure semi-marathon, allure marathon…

Un test par paliers (comme le test par paliers de Christian Delerue) peut permettre de déterminer l’ensemble de ces fréquence cardiaques cibles (pour chaque fréquence cardiaque, on relève la vitesse du coureur). Ces fréquences cardiaques cibles sont absolument spécifiques au coureur. Une fois ce relevé obtenu, il suffit de suivre les FC cibles à l’entraînement.

Le coureur s’entraînant en extrapolant ses allures de course en fonction de sa VMA devra lui sortie sa calculatrice. Un coureur possédant une VMA de 16 km/h et souhaitant faire 6 x 1000m allure 10 km ( 85-90% VMA) devra courir entre 13,6 et 14,4 km/h. Soit entre 4min24 et 4min10.

Si ce coureur fractionne sur une piste de 400m, il lui est aussi conseillé de calculer ses temps de passage à chaque tour pour ne pas s’entraîner sur des allures erronées. Sa séance, pour être la plus précise que possible, nécessite donc des calculs et une préparation en amont.

FC vs VMA : Avantage FC

> Round 6
Le plus spécifique à l’allure
à l’objectif chronométrique

Un coureur qui prépare une course dans une logique de performance est toujours guidé par un objectif chronométrique et une vitesse de course à maintenir le plus longtemps possible le jour de la compétition.

• En s’entraînant en fonction de sa VMA, les séances spécifiques seront toujours courues à l’allure cible.
• En s’entraînant en fonction de la fréquence cardiaque en revanche, les nombreux facteurs agissant sur la performance, et évoqués dans le round 4, peuvent entraîner des variations dans les allures de courses à l’entraînement.

L’entraînement à la FC a un inconvénient majeur pour les efforts de courte durée : la réponse cardiaque à l’effort a un temps de latence. Ce délai d’activation donne une équivalence intensité d’effort / fréquence cardiaque erronée, surtout pour tous les efforts intenses (proches de 100% VMA) inférieurs à deux minutes. C’est particulièrement vrai pour les séances de 30/30. Le coureur même à effort maximal n’atteindra pas les 100% FCM sur la première répétition. S’il les atteindra en effet avec l’accumulation des répétitions en fin de séance, on comprend que l’indication d’intensité « 100% FCM » ne lui sera d’aucune utilité en début de séance, puisqu’il ne pourra atteindre ce seuil sur sa première répétition, quelle que soit sa vitesse de course.

De la même manière, malgré une vitesse de course constante lors d’un footing, le phénomène de dérive cardiaque qui se produit environ au bout de 40min d’exercice (élévation de la température corporelle et déshydratation induisant une hausse de la Fréquence Cardiaque pouvant aller au maximum jusqu’à 10-20 battements par minute) incite le coureur à ralentir alors qu’il pourrait sans trop de problème maintenir un effort constant.

FC vs VMA : Avantage VMA

> Gong de fin

Entraînement à la FC ou à la VMA ? Les deux méthodes présentent leurs avantages et leurs inconvénients. Difficile de les départager…

La meilleure stratégie reste de combiner les deux méthodes selon l’entraînement ou le moment de la saison (entraînement selon la VMA sur piste, et avec la FC en footing ou en reprise). Sans oublier, aussi, de laisser parfois la technologie à la maison pour mieux se laisser aller à un entraînement libre et sans contraintes !

Source: Runners.fr

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 18:53

Petit test ce matin sur les 20 km des Secouristes Sans Frontières France, déjà 1 mois et demi d'arrêt suite à une tendinite rotuliene. Départ prudent autour de 10,5 km/h. Le long faux plat pour rejoindre le sentier du Belvédère passa sans problème à ma grande surprise.

Je trouva assez rapidement mon second souffle, et pu conserver une allure correct en rejoignant la combe Valton. La descente fut

davantage de mal même si je ne ressentit pas la douleur de suite.

En logeant le Lac pour rejoindre le barage, le plaisir de voir nos amis du club (une petite quinzaine à vu de nez). Désolé, Mag etManuel Barreira de ne pas m'être arrêté mais sinon, je n'aurai pas pu repartir.

Arrivé au tennis, on prend par le canal pour rejoindre la combe à la serpent, j'apperçois au loin les coupe vent orange du club, mais nous prîmes un sentier à droite avant que je puisse les rejoindre.

Arrivé sur le plateau, nous empruntons le sentier rouge à gauche du parc canin. Puis la descente sur le transformateur de Plombières finit par réveiller la douleur. Je finis donc en marchant, me faisant remonter par le peloton, d'abord par Christian Raclot, puis Vanessa Villemot à 250m de l'arrivée, puis Pierre Heyraud à 150m.

Heureusement, le parcours fut raccourcis à 18,5 km.

Bon Dieu que cela fait mal, mais bordel cela fait trop de bien de

courir un peu.


PS : J'espère maintenant que je serais en forme pour la SaintéLyon dans 1 mois et demi.







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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 07:02
Sensation de ne pas savoir passer la vitesse supérieure pour relancer ou ou sprinter ? Runners.fr propose trois séances à intégrer dans un plan d’entraînement afin de créer une réserve de vitesse indispensable dans tous les types de situation.

Au préalable : toutes ces séances, exigeantes, nécessitent d’être en parfaite santé, et doivent abordées après avoir conduit un bon échauffement complet. Impératif aussi d’être une période de parfaite disponibilité physique et mentale. Attention aux effets de la fatigue de fin de journée !

La séance classique
de VMA courte

Elle est la première séance à intégrer dans un plan (une fois par semaine) si ce n’est pas déjà fait ! Répétition d’efforts sur des distances allant de 100 à 300m courus à 100-105% VMA entrecoupées de courtes récupérations actives (en trottinant) . Volume total (récupération comprise) de l’ordre de 20 à 30 minutes.

Séances type :
• 2 x (10 x 30 secondes à 105% VMA/30 secondes à 60% VMA) avec 3 minutes de récupération entre les séries.
• 12 x 250m à 100% VMA récupération active égale au temps d’effort.
Pour plus de détails, lire ICI

La séance de puissance
anaérobie lactique

Souvent peu pratiquée par le coureur sur route, elle évoque beaucoup plus de choses pour le demi-fondeur spécialisé piste ayant un profil 800m-1500m.
Elle présente trois intérêts au moins : casser la barrière de vitesse, briser la monotonie à l’entraînement et constituer une bonne réserve de vitesse.
Courues à des allures extrêmement élevées (110-130 % VMA) sur des intervalles de temps assez courts (15 à 45 »), ces séances nécessitent de longs temps de récupération (au minimum 3 minutes) La séance doit être stoppée lorsque la vitesse ne peut plus être maintenue.

La filière anaérobie sera largement sollicitée et la production d’acide lactique élevée en fin d’exercice. Ces séances doivent être utilisées avec parcimonie, en adoptant le principe de progressivité, et plutôt en fin de préparation lors de la période d’affûtage. Elles ne devront pas être trop rapprochées les unes des autres (au moins 10 jours d’intervalle). Indispensable de prévoir par la suite un entraînement allégé pendant 72h au moins, avec un retour au calme particulièrement soigné (repos, hydratation, massage…)
On évitera également ce type de séance la semaine précédant une compétition.

Séances type :
• 2 à 3 x (150m/120m/100m) à 120% VMA – Récupération 3 minutes entre chaque effort
• 2 x (3 x 200m) à 115% VMA – Récupération 2 minutes entre chaque effort et 5 minutes entre les séries.

La séance de survitesse
en descente

Idéale pour placer un travail de survitesse sur le plan musculaire, sans la limitation du système cardio-vasculaire, elle présente le gros avantage d’être très plaisante à réaliser.
Attention cependant à bien choisir son terrain de jeu : un léger faux-plat descendant (5-6%) plutôt qu’une pente à fort dénivelé présentera l’avantage de garder une bonne gestuelle se rapprochant de l’effort sur terrain plat, en évitant l’inconvénient d’impacts musculaires trop importants laissant de fortes courbatures.

Indispensable d’aborder ces séances en étant bien relâché, et en cherchant à « avaler » la pente, buste légèrement orienté vers l’avant.
Il faut enfin avoir à l’esprit que ce type de travail est particulièrement sollicitant pour les ischios (muscles se situant à l’arrière de la cuisse). Donnée à prendre en compte pour l’échauffement et les étirements dynamiques d’avant séance !

Séances type :
• Aérobie : 15 x 30 secondes à 110% VMA/récupération 30 secondes à
60% VMA.
• Anaérobie lactique : 2 x (4 x 25 secondes ) à 130% VMA
récupération 2 minutes entre chaque effort et 8 minutes entre les séries.

Source Runner's.fr

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 16:16

Cause blessure vend dossard à 50% sur les Templiers (71 km) le 28 Octobre prochain à Millau et sur la SaintéLyon (71 km) le 1er décembre. 

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 16:11

La saison 2012-2013 commence déjà bien mal puisque suite à des douleurs récurrente au genou. J'ai été consulté cette après midi.

Bilan mitigé: J'ai réussi grâce au travail musculaire sur les quadriceps à recentrer mes 2 rotules. Seulement, je me vois contraint à ne plus courir mimimum jusqu'à mars suite à une tendinite aux 2 genoux.

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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 16:42
Facile de piquer un sprint sur quelques hectomètres ou de maintenir une allure basse durant une heure. Mais comment concilier vitesse et endurance ? Runners.fr ouvre quelques pistes…

Intéressant d’interroger, à l’arrivée d’une course, des coureurs réalisant des chronos très proches. On constate en effet fréquemment que les runners ayant le même potentiel de départ, c’est-à-dire une VMAéquivalente, réalisent souvent des performances très différentes…

Ainsi, pour une même VMA de 17 km/h :
• Un coureur pourra courir les 10 km en 41min31 avec 85% de sa VMA.
• Un coureur pourra courir les 10 km en 39min13 avec 90% de sa VMA.

La différence entre les deux ? La capacité à maintenir un plus haut pourcentage sur la durée…
Les axes de travail pour exploiter un haut pourcentage de VMA sur de longues durées sont au nombre de trois : le développement de l’endurance fondamentale, le travail au seuil, le travail de VMA longue.

1. L’endurance fondamentale

C’est la base de la pyramide de toutes les allures d’entraînement. Plus elle sera renforcée, et plus l’entraînement sera solide.

• Intensité : plusieurs allures comprises entre 55 et 75% VMA.
La majeure partie du kilométrage sera courue dans la fourchette 60-70% VMA. Une allure toujours confortable, permettant de maintenir une conversation sans trop de soucis.
• Modalité de travail : en continu, sur des durées allant de 30min à 2h30 pour certaines sorties de préparation marathon.

Le Conseil du coach : les allures basses ne sont pas inutiles. Les séances à faible allure sont tout aussi indispensables que les séances plus intenses. On va pourtant souvent trop vite en footing. Ne pas hésiter à se freiner !

2. Le travail au seuil

Il est indispensable car il permet au coureur de développer sa capacité à durer dans l’effort…

• Intensité : toutes les allures comprises entre 75 et 85% VMA.
Le coureur peu expérimenté commencera par travailler entre 75 et 80%.
Plus expérimenté, c’est l’allure 80-85% VMA qui sera privilégiée.
Il faut rechercher un certain équilibre en terme de sensation respiratoire et musculaire.
• Modalité de travail : en continu sur des durées allant de 15 min à 40 min ou en fractions entrecoupées de temps de récupération. Nécessaire d’adopter le principe de progressivité, tant dans les allures (commencer avec des séances à 75-80% puis plus tard 80-85%) que dans les durées (commencer par des séances de 15 min au seuil au total, puis allonger la durée des séries jusqu’à 30 à 40 min passées au seuil au total).
• Séances type : 3×6 min récup 2min, 3 x 10 min récup 3 min, 2×15 min récup 5min, 12min/10min/8min récup 4min, 2x20min récup 5min…).

Le Conseil du coach : intégrer ce travail dans la sortie longue du weekend et en profiter pour le faire en nature sous forme de fartlek. Pas inutile d’utiliser le cardio sur des terrains variés, mais surtout indispensable d’apprendre à se connaître pour que l’allure soit bien maîtrisée (essoufflement contrôlé, capacité à répondre à des questions simples).

3. La VMA longue

Ce type de travail permettra au coureur de booster sa VMA tout en travaillant de très hautes valeurs de cette vitesse sur des durées plus longues.

• Intensité : 90 à 100% VMA.
• Modalité de travail : fractions sur des distances allant de 500m à 1200m entrecoupées de temps de récupération (¾ du temps d’effort).
Volume total : 3 à 7 km.
• Séances type : 10x 500m à 98% VMA, 6 x 800m à 95%, 5×1200 à 92%. Temps de récupération pour chaque séance : ¾ temps d’effort.

Le Conseils du coach : ces séances sont très exigeantes et demandent une certaine expérience. Là encore, la progressivité dans le volume et la charge d’entraînement est nécessaire. Le travail de VMA longue pourra être fait en alternance avec un travail de VMA courte une semaine sur deux.

Vous avez des chevaux sous le capot grâce à un cycle de VMA bien ciblé : il est maintenant indispensable d’introduire ces trois formes de travail pour exploiter au mieux vos capacités. Ronronner, c’est bien. Briser la monotonie de l’entraînement pour durer dans la performance, c’est mieux. Au boulot !

Source: Runners.fr

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 07:07

Si il est un sport où les femmes rivalisent avec les hommes, c’est bien la course à pied et plus particulièrement au fur et à mesure que les distances s’allongent.

Qu’est-ce qui explique ce phénomène ?

- Endurance naturelle chez le sexe dit faible ?

- Capacité à endurer la souffrance en raison de son ancestral héritage maternel ?

- Aptitude à gérer les évènements parce qu’ à un vie de femme moderne le nécessite ?

Essayons d’y voir clair , objectivement…

Un peu d’histoire…

1967. Nous sommes au marathon de Boston. Kathy Switzer, déguisée en homme pour pouvoir courir, est obligée d’avoir recours à des gardes du corps improvisés, issus du peloton, pour la protéger des juges qui veulent l’exclure manu militari et l’empêcher de terminer la course. Les femmes n’ont pas le droit de courir un marathon.

Il faut dire que Pierre de Coubertin, lui-même, restaurateur des Jeux Olympiques prétendait qu’une « Olympiade femelle est impensable, impraticable, inesthétique et incorrecte ».

Lorsqu’aux Jeux de 1928 à Amsterdam, les concurrentes du 800 m s'effondrèrent sur la piste sitôt la ligne d'arrivée franchie, la presse fut prompte à critiquer ce spectacle. De l'avis unanime, les femmes ne pouvaient participer sans risque aux épreuves de fond et de demi-fond.

Cette infériorité supposée de la femme tient essentiellement dans des siècles de culture d’une civilisation où elle fut cantonnée à enfanter et à élever ses enfants, quand l’homme chassait, travaillait et guerroyait en faisant preuve de sa force. Cette supériorité musculaire fut longtemps associée à une supériorité dans tous les domaines. On a donc, sur la base de pseudo-arguments physiologiques, fondé l'idée erronée elle aussi que l'endurance de la femme était inférieure à celle de l'homme et ne lui permettait pas de réaliser sans danger pour sa santé, des efforts prolongés.

Il aura fallu attendre encore 56 ans et les Jeux Olympiques de 1984 pour que le marathon féminin devienne une épreuve olympique.

Aujourd’hui, dans certaines épreuves d’ultra endurance, des femmes remportent des courses. Seraient-elles devenues supérieures à l’homme dans ce domaine ?

Quelles différences physiologiques ?

 Les différences physiologiques entre hommes et femmes touchent en priorité les caractéristiques anatomiques et les processus métaboliques. Sous l’influence des hormones sexuelles (progestérone, œstrogène et testostérone) il y a une multitude d’effets à tous les niveaux qui influencent la performance athlétique :

- métabolique,
- cardiovasculaire,
- respiratoire,
- thermorégulatrice.

 La différence de masse grasse entre hommes et femmes adultes (proportionnellement plus élevée pour le sexe féminin) et du taux sanguin en hémoglobine plus faible chez la femme pénalise celle-ci dans les exercices aérobies.
La différence de masse musculaire supérieure chez l’homme grâce aux effets de la testostérone explique l'inégalité du potentiel féminin par rapport au sexe dit fort.

En outre, le corps féminin se prête nettement moins bien aux courses de fond : en moyenne jambes plus courtes, bassin plus large, cœur et poumons plus petits.

En conclusion, au niveau physiologique, il semblerait que la femme soit manifestement inférieure à l’homme. Ce n’est pas sur ce plan que nous trouverons une réponse à notre problématique.

En analysant les facteurs de la performance peut-être trouverons-nous des éléments ?

Quelle différence dans les facteurs de la performance ?

 Rappelons qu’ils sont au nombre de trois :

- La puissance aérobie (la VO2max qui est l’aptitude à la consommation maximale d’oxygène)

- L’endurance aérobie (la capacité à utiliser la plus grande fraction de cette VO2max)

- Le coût énergétique de la foulée

Ces trois facteurs se traduisent dans l’entraînement respectivement par :

- La VMA

-  L’EMA

-  La Vitesse Spécifique

(Je vous invite pour plus de précisions et de détail à lire ou a relire l’excellent ouvrage de votre serviteur « Courir longtemps » qui décrypte en détail ce sujet).

Ainsi, qu’on soit un homme ou une femme, pour améliorer ses performances, on doit augmenter sa consommation maximale d’oxygène, élever sa capacité à courir à la vitesse de son objectif et diminuer son coût énergétique.

La consommation d’oxygène

Chez la femme, le sang transporte moins d'oxygène et il semble bien que c'est par cette différence de consommation d'oxygène que l'on peut expliquer les résultats moindres des performances féminines : les scores obtenus par les meilleures performers en course de fond sont en effet inférieurs de plus de 10%.

A entraînement égal, les hommes possèdent généralement une consommation maximale d’oxygène supérieure à celle des femmes. Le désavantage des femmes est évident, en plat comme en montée. Trois facteurs l’expliquent :

  1. Les femmes possèdent une masse grasse supérieure : le VO2max rapportée au poids corporel est donc plus faible.
  2. La masse musculaire des femmes est inférieure à celle des hommes : le potentiel oxydatif des muscles (mitochondries, enzymes, capillaires…) est plus faible chez les femmes.
  3.  Les femmes ont une capacité de transport de l’oxygène plus basse que celle des hommes. Leur concentration sanguine en hémoglobine est plus basse

Course à pied : les différences hommes-femmes Net avantage aux hommes sur ce plan.

L’utilisation de la plus grande fraction de VO2max

Aucune différence n’existe entre les hommes et les femmes : elles possèdent des valeurs d’endurance aérobie identiques à celles des hommes. La zone critique qui caractérise le moment où on ne peut plus soutenir longtemps une certaine vitesse apparaît en effet aux mêmes intensités : entre 80 et 85% de VO2max (en fonction de l’Indice d’Endurance).

Il semblerait cependant qu’elles soient un peu meilleures. Les femmes possèderaient une plus forte capacité à oxyder les lipides. Cette meilleure utilisation des substrats énergétiques s’explique car les hommes ont une plus grande capacité glycolytique pour des efforts aux environs de 70% de VO2max). Ils consomment plus de glycogène que de graisses et leurs réserves s’épuisent plus rapidement. Le métabolisme féminin, en disposant d’une quantité inférieure d’enzymes glycolytiques (éléments nécessaires à la dégradation du glucose) privilégiera l’oxydation des graisses, source inépuisable d’énergie

Course à pied : les différences hommes-femmes Petit avantage aux femmes dans ce domaine

Le Coût énergétique de la foulée

Le coût énergétique représente la quantité d’énergie dépensée par unité de distance parcourue. Il dépend de nombreux facteurs : certains sont qualifiés d’externe, d’autres, de mécaniques. Parmi les facteurs mécaniques, celui que l’entraînement développe c’est l’adaptation de la foulée aux contraintes de l’épreuve préparée. En clair, on est plus efficace (et donc plus économique) aux allures que l’on pratique habituellement. D’où cette importance de la vitesse spécifique à l’entraînement. Mais les différences d’adaptation entre hommes et femmes à ce niveau sont inexistantes. Ce n’est donc pas un point qui crée des différences entre les deux sexes

Parmi les facteurs externes, le travail consacré à vaincre la force due à la gravité (le poids étant le principal). Rares sont les hommes qui pèsent moins de 60kg, même parmi l’élite, alors que les femmes descendent allègrement et très souvent sous les 50kg. Les coureuses dépensent donc moins d’énergie pour parcourir une distance donnée.

Course à pied : les différences hommes-femmes Avantage aux femmes sur ce point.

En conclusion, sur le plan des facteurs de la performance, les femmes ont un avantage. De là à dire qu’il comble les infériorités relevées sur le plan physiologiques, il y a un fossé que les résultats en compétition ne nous permettent pas de franchir.

bare bleue La version de la supériorité féminine

 Pourtant, par un effet pendulaire qui n’a rien d’étonnant, on trouve même maintenant des personnes qui prétendent que l'endurance de la femme est supérieure à celle de l'homme. Ils s’appuient sur des arguments que nous allons essayer d’analyser

La femme a plus de réserves de graisses

Ce nouvel avatar « scientiste » est fondé sur une vérité incomplète : le pourcentage de graisse est en moyenne légèrement supérieur dans le corps de la femme (vestige des temps les plus reculés où elle devait faire face à la nécessité de nourrir ses enfants). Elle possède ainsi de plus grandes réserves de lipides, ce carburant de l'effort prolongé. Elle pourrait donc tomber moins souvent « en panne d'essence » et pourrait soutenir plus longtemps que l'homme une grande dépense d'énergie.

Or, on sait que les réserves graisses ne constituent pas un facteur déterminant d'endurance : nous en avons plus que nécessaire. Même le plus maigre des coureurs en a suffisamment en stock pour assurer ses besoins lors d’un marathon et même d’un 100km ou d’un 24h !

Et puis si les réserves adipeuses étaient synonymes d'endurance cela se verrait sur la silhouette des athlètes de haut niveau.

En conclusion : le pourcentage de graisses dans le corps supérieur chez la femme n’est pas un argument valable pour expliquer la réussite dans les épreuves de longues distances.

La femme a plus de facilité à utiliser ses graisses

Un autre argument consiste à dire que l’aptitude à utiliser ces graisses serait plus grande chez la femme. Se pourrait-il alors que les femmes aient plus de facilités à piocher dans leur réserve de graisse ? Si tel était le cas, cet avantage leur permettrait effectivement d'économiser leur stock de glycogène et pourrait expliquer que leur endurance soit meilleure. Ce qui est effectivement important n’est pas d’avoir des stocks adipeux mais d’être capable de les utiliser pour privilégier la filière métabolique des lipides (lipolyse) afin de préserver les stocks de « supercarburant » : le glycogène. Malheureusement, pour les défenseurs de cette hypothèse, les dernières recherches scientifiques ont démontré sans ambiguïté que les femmes utilisent la même proportion de graisse que les hommes : ni plus, ni moins.

En conclusion : la capacité à utiliser les graisses n’est pas supérieure chez la femme. Un autre argument qui n’est pas valable pour expliquer la réussite dans les épreuves de longues distances.

  • Comment expliquer alors que si, du strict point de vue physiologique et à entraînement égal, les femmes sont désavantagées par rapport aux hommes en course de fond, les résultats de marathons, de trails et autres épreuves pédestres attestent que les femmes sont parfois classées devant les messieurs ?
  • Des réponses sont à chercher dans le mental et l’efficacité de la préparation grâce à une application et une implication typiquement féminine.

  • La véritable supériorité des femmes

Un mental et une volonté supérieurs

La femme, en raison de sa place dans la société, supporte avec plus de courage et peut-être plus de résignation les difficultés les plus graves de la vie. Elle est alors capable de plus d'endurance. Elle a une motivation centrée sur elle même et les progrès qu’elle accompli. Ce qui la rend particulièrement sérieuse et persévérante dans la réalisation de son plan d’entraînement ainsi que le jour J.

Je suis bien placé pour le savoir moi qui en 2009 au championnat du monde de 24 heures ait fini premier homme de la sélection masculine française mais 3ème athlète bleu-blanc-rouge derrière deux féminines mieux classées au général. Elles avaient pourtant des performances inférieures à moi dans toutes les autres épreuves de course et un volume d’entraînement moindre.Ce jour là, leur supériorité est venue certainement d’une meilleure gestion de la course et d’une volonté hors norme associée à un courage bien au dessus de la moyenne. Mais il serait réducteur de penser que leurs seuls atouts résident dans ces qualités.

bare bleue

Une raison physiologique

Une explication physiologique explique les bonnes performances féminines dans les ultra-trails (Mont-Blanc, île de la Réunion) et longues distances (Badwater, 24h) où il arrive que, confrontés aux hommes , elles jouent parfois le podium. Etant plus légères et moins exposées aux dommages musculaires induits par la course en dénivelé, cela permet aux femmes d’être aussi rapides que les hommes en ultra-trail, dans les épreuves où cet aspect constitue un facteur limitant important.

En effet, il n’est pas rare que les meilleures athlètes féminines viennent bousculer la hiérarchie masculine en course de montagne, mais aussi sur le plat. Un paramètre l’explique : le rapport poids/puissance.

Les excellentes performances (supérieures à celles de beaucoup d’hommes) de certaines athlètes féminines en course en montagne (vitesse moyenne de course) sont le fruit d’un rapport poids/puissance favorable, qui s’explique par un poids corporel inférieur.

Conclusion : Loin du marathon de Boston (il y a moins de 50 ans pourtant) les femmes montrent aujourd’hui qu’elles peuvent rivaliser avec les hommes. Peu importe qu’elles soient inférieures ou supérieures, et sur quel plan (j’espère que cet article a levé le voile sur certains points). Peu importe aussi d’ailleurs qu’elles battent les records masculins d’il y a 50 ans. Quelle curieuse idée d’ailleurs de comparer Paula Radcliffe à Mimoun ou Zatopek. Ce qui importe c’est qu’on leur laisse, avec leurs qualités physiques propres, toutes les possibilités de s’exprimer en totale liberté avec tous les droits attribués aux hommes. Et que le terrain livre son résultat.

Source Brunoheubi.com

 

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