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  • : Blog de Vincent, coureur ASPTT Paris Jogging
  • : Point de vue d'un passionné de course à pied au travers de ces diverses sorties solo ainsi qu'au sein de son club.
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Signer contre le Barrage en Amazonie

6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 19:47

Samedi 13h39, direction Paris...Départ officiel 14h (Merci la SNCF).

Arrivé à Paris, je me rend à Chatelet pour prendre le RER B. Suite malaise d'une personne à la Gare St-Michel Trafic interrompu pendant 1h environ.

Enfin, j'arrive à Saint Rémy les Chevreuses, puis direction Chevreuse avec mon sac à dos de 13 kg sur le dos.

Il fait déjà bien nuit, et je passe devant la rue de mon hôtel, et hop 2 km plus loin, j'appelle l'hôtel afin de me retrouver. Je reviens sur mes pas sur 2 km. [Me serait bien passé de cette petite ballade de 4 km supplémentaire...]

Je m'installe, et rapidement je m'en rend compte que je n'ai pas de lumière (jamais 2 sans 3 comme on dit), j'avance avec prudence vers la table de chevet; eureka elle fonctionne, tout comme la TV. ce sont les 2 seules prises électriques qui ont l'air de fonctionner.

J'appelle donc la pizzéria du coin afin de me mettre quelques choses dans l'estomac et fini par m'endormir en espérant que demain tout se passera bien.
 — fatigué.

Le lendemain matin, je me sens bien. J'ouvre la porte et trouve le sac avec le petit déjeuner que l'hôtel m'avait préparer. Douce attention pour le coureur que j'étais ce dimanche.

Je m'habille, enfile les baskets et je pars vers Cernay la ville en footing léger, frontale sur le front... 6 km plus loin, j'arrive à 20' du départ du 1er Marathon de France.

Le départ est donné, je ne m'affole pas à la vue du profil...300m + quand même, surtout que j'envisageais encore à cet instant une séance de décrassage avec Freddans les bois de St-Curcufa.

Je me retrouve en compagnie de 2 coureurs de CLM, et on commence à discuter sur les différents Marathons courus et sur les prochaines courses à venir pour 2014, nous sommes à 10,5 km/h, en total aisance respiratoire. Rythme idéal même si encore un peu trop rapide pour la préparation de la Milkil. Et quelques questions se bousculent dans ma petite tête : Aurais-je récupéré du Marathon du nouvel an, la sortie de 13 km de jeudi n'était-elle pas de trop.

Les km s'enchaînent et je ne ressens pas trop de fatigue. Mes comparses s'arrêtant régulièrement pour soulager une vessie trop pleine. Ce qui me permet de prendre un peu d'avance et de garder un rythme de sénateur. 

Vers le 15ème km, on retrouve un kikoureur, et nous entamons une discussion sur la saison 2014 qui commence pour chacun de nous. Mais 2 km plus loin, celui-ci nous abandonne pour attendre son épouse, notre rythme étant alors trop rapide pour madame.

18ème km, 3ème ravito en pleins milieu d'un long faux plat montant, pas des plus judicieux mais bon. On repart gentiement, l'un de mes 2 camarades ayant pris un peu d'avance...il aura fallu le 24ème km pour le retrouver, il suivait le rythme d'un relayeur qui avait passé le témoin au 23ème km. Il faut dire que la seconde partie de ce Marathon est un peu plus vallonné.

Profil-Marathon-de-Cernay.jpg

J'accompagne toujours mes 2 comparses, mais au 30ème km, je leur dis de partir, réduisant un peu mon allure autour de 10 km/h.

Vers le 35ème km, après une longue côte ou j'aurais marché à vive allure. J'arrive au dernier ravito du 36ème km, et enfin je retrouve mes jambes à ma foulée. 6 + 36 = 42, il me faut donc environ 40 km pour que je commence à me sentir bien. (Cela va être dur pour les départementaux de Cross de dimanche,  ).

Au 39ème km, je retrouve un ami spartiate qui subit des crampes depuis 3 km. j'arrête donc là ma remontée du peloton, et l'accompagne sur les 3 km restant.

4h23 pour ce 32ème Marathon, tiens le même temps que mercredi à Zürich. Après un rapide plateau repas, c'est repartit pour un décrassage de 6 km pour récupérer mes affaires à l'hôtel.

La courtoisie et la complaisance n'étant pas le fort des parisiens, personne ne m'a prit en stoppe. Avant de prendre une douche bien chaude, j'envois un message àFred l'informant de ma non participation à la petite virée nocturne dans les bois.

Ma sortie de 50 km de ce dimanche m'aura suffit.
 — heureux.

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