EcoTrail de Paris 80 km

De retour de la capitale ou j'ai eu grand plaisir à revoir les amis, et faire la connaissance ne serait-ce que quelques mètres d'autres.

Une bonne analyse du parcours m'a permis de tenir le rythme que je souhaitais sans jamais me mettre une seule fois dans le dur.

Je partais au départ pour 9h30 à 10h d'effort. Après une nuit un peu houleuse et une migraine au réveil.

11h45, on dépose le sac à la consigne puis on accroche les runnings et on s'aligne au départ. Dans la masse, j'aperçois Carine que je viens saluer.

12h, c'est le départ. Je dois bien être dans le Top 1000 à cet instant !

Faut rester prudent, le 1er Semi est des plus plats, et je pars tranquille malgré une certaine gêne respiratoire causée par la pollution et mon asthme. Un premier semi bouclé en 2h15 après un petit arrêt pour saluer Nadine au passage puis Fabien (merci pour la photo), un peu plus loin. 751ème au 1er Checkpoint.

L'échauffement est fini, et on entre enfin dans les parties forestières et ces quelques petites bosses, histoire de se faire enfin plaisir durant les 35 prochains km qui ressemblent un peu à une course nature. On commence enfin à trouver le rythme et on effectue peu à peu une remontée, non que j'ai accéléré, mais je rattrape peu à peu les concurrents partis trop vite.

Le plus dur est la gestion entre les 2 ravitos solides, 35 km peut paraître bien long, surtout que l'on entre dans les heures où je mange puis fait ma sieste en temps normal.

Les habitudes sont mortelles : la fatigue et la lassitude me gagnent et je n'arrête pas de trébucher dans des racines ou des cailloux.

2h plus tard, et après ce coup de calgon et ces 4 chutes (dont une qui aurait pu marquer mon abandon au prochain checkpoint), je passe finalement 537ème au 2ème Checkpoint.

La moyenne est stabilisée à 8,5 km/h comme je l'envisageais, c'est à ce moment là que je fais enfin la rencontre de Cécile. Entre les 2 prochains Checkpoints, difficile de creuser l'écart, nous avons à faire à 10 km un peu plus roulants et tout le monde peut courir.

533ème au 3ème Checkpoint, on fait une petite pause, on prend une soupe et on se prépare pour la nuit qui ne saurait tarder maintenant. On profite des dernières petites bosses pour creuser un peu l'écart.

499ème au 4ème Checkpoint, on prend un café et on repart pour les derniers km les moins passionnants le long des quais de Seine. Heureusement, la nuit est tombée et ceux-ci passeront relativement bien.

Pour l'anecdote, je reprends encore 11 places pendant ces derniers km.

Bilan plutôt positif à 5 semaines des 100 km de Belvès : faut prendre l'ECT de Paris en guise de sortie longue et non vraiment de Trails.

Je me suis quand même bien amusé dans les parties un peu vallonnées, et je ne comprends toujours pas encore aujourd'hui pourquoi les bénévoles me disaient de ralentir dans les descentes.