Trail du vignobles nantais, 3ème éditions, 27 et 28 février 2010

C'est avec un certains plaisir et une certaine retenue aussi que je m'en suis allé ce week end à côté de Nantes découvrir ce Trail en vingoble nantais.

Comme la plupart, j'ai eu vent (et c'est un euphémisme) de l'avis de tempête en Vendée et Charente Maritime.

Mais bon, me voici dans le train samedi matin en direction de Nantes sous un soleil étincellant, du moins jusqu'au Mans, ensuite je jette un coup d'oeil par la lucarne et constate que les prés sont de plus en plus gorgés d'eau, on passe Anger et on se rapproche de Nantes ou quelques gouttes tombent mais rien de spectaculaire.

J'arrive enfin à Nantes vers 12h15, je prends ma voiture de location et me dirige vers le Landreau après une halte à la taverne du chateau, et oui, ça commence à creuser.

Le temps est quelques peu mausade mais bon, je me dis tant qu'il pleut pas.

J'arrive un peu en avance pour le retrait des dosards et reçoit mon premier message d'encouragement. Je prends connaissance de la météo locale ainsi que du parcours au prêt des personnes de l'organisation, encore surpris que j'ai fait le chemin depuis Dijon pour courir chez eux.

Les sentiers sont boueux et on m'annonce un passage de ruisseau. Aucun problème, déja vu cela sur la SaintéLyon, la Transju-trail et le Trail des citadelles.

19h45, 15 mn avant le départ, le vent commence à se lever et c'est sous une pluie battante et cinglante que nous allons nous élancer pour 17,1 km nocturne. Les chemins deviennent vite impraticables, on cherche à rassurer ces appuis en fonçant à brides abattues dans la boue, on s'enfonçe dans des flaques jusqu'à mi-mollet sans savoir ce qui se cache sous cette eau et cette boue.


Heureusement, une organisation à la hauteur de l'évènement nous signalant chaque danger; 7,5 km, je saute le ravitaillement, bien trop pressé de rentrer pour prendre une douche bien chaude. Enfin voici le ruisseau devenu entre temps une rivière, j'ai de l'eau jusqu'à la taille, je tends la main derrière moi pour aider une femme qui en a jusqu'aux épaules.

Problème de balisage dans l'enceinte du chateau, je fais ainsi que 5 ou 6 autres personnes avec moi, 200m de plus.

Vite à la douche, malheureusement, elle est froide et n'a guère de débit, pas grave on se décrasse comme l'on peut pour s'habiller et aller manger.

Après le repas, je regarde les résultats, j'ai couru les 17,1 km en 1h40'46", je termine 201ème sur 1083 inscrits. Mais ce qui m'importe, ce sont les classements sur le défi Loire Divate, je suis 22ème sur 31, et 7ème sénior, bon 2 places à gagner demain pour figurer au podium...