Bien décidé en fin d'année dernière à découvrir la nouvelle mouture du nouveau visage du Marathon de Marseille.
C'est samedi après midi que je me dirigea vers la gare dans l'espoir de trouver un train pour Marseille, devant patienter jusqu'à 16h16, je m'installa à une table du Quick pour lézarder au soleil.
Je fis alors la connaisance d'un dijonnais me félicitant pour la tenue de mon blog et ses mises à jour et je tiens à le remercier.
16h16, on monte dans le train, je prends le premier strapontin et ne le lâcha pas jusqu'a Marseille. Entre les avions bloqués et la grève des trains, c'est pas évidant de voyager dans de bonnes conditions. On connaît les offres promos, un acheté le deuxième gratuit. La SNCF fait encore plus fort en mettant 3 trains dans le même.
19h45, enfin Marseille, je hausses le pas pour pouvoir retirer mon dossard avant la fermeture. Mission accomplie, je me dirige alors vers l'hôtel qui n'accepte pas les chèques, je me retrouve donc sans chambre, cool, la vie à Marseille, vers 22h00, j'arrive enfin à trouver une chambre, le personnel est des plus accueillants et me permettront même de prendre une douche le lendemain après le Marathon.
6h30, on se réveil, je vois sur mon portable le message d'encouragement d'Alain et de Séverine, et je les remercie.
Nouveau départ du haut de la Cannebière, donc prudence, partir en descente égal risque d'accélération nuisible pour la fin de course.
Le parcours est quasi entièrement modifié jusqu'au 30ème km, rendant alors ce Marathon bien plus attrayant et donnant ses lettres de noblesse à Marseille. L'organisation était cette année à la hauteur de l'évènement, et si on pouvait entièrement supprimer le passage dans la zone industrielle de Marseille, cela n'en serait que mieux.
En tous cas, je ne regrette pas ma décision d'être revenu pour cette 2ème édition et y reviendrais certainement.
Arrivé vers le 10ème km, un coups de bambou terrible, j'étais à la limite de raccrocher les baskets, et puis j'entendis une petite voix, celle de Séverine me disant "tu ne vas quand même pas arrêter là, c'est pas possible", puis j'écouta cette petite voix et reparti de plus belle.
Un parcours avec plus de faux plats et un peu moins roulant, la preuve en est que les deux nigériens partis à la conquête du titre de Benoit Z en 2h25 ne réussirent pas qu'à boucler en 2h35
Finalement, je termine ce marathon en 3h27'19" à la 368èmre place sur 2018. Mon GPS indiquant 44,790 km, n'étant pas mesuré officiellement, on peut se poser des questions.
Note final, je pense que ce marathon gagnera dans quelques années en popularité et devrait figurer parmis les plus beaux marathon de France.